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DIVORCE ET LA RESIDENCE ALTERNEE DES ENFANTS

Le 23 octobre 2013
Si la résidence alternée est reconnue par le Code Civil, les pédopsychiatres,qui ont eu à suivre des enfants sous ce mode d'hébergement apportent un éclairage nécessaire dans l'intérêt des enfants.

Il ressort de ces études que, bien souvent, et sous le couvert de l'intérêt des enfants, la demande de résidence altenée est en réalité la préservation de l'intérêt ou du narcissisme des adultes.

En ce qui concerne les très jeunes enfants jusqu'à trois ou quatre ans, ils ont un besoin très important de sentiment de sécurité interne qu'ils se forgent auprès d'une figure d'attachement principale, c'est à dire la mère dans la plupart des cas.

Les rythmes d'alternances seront inappropriés s'ils sont trop longs et répétés lorsqu'ils éloignent l'enfant de sa figure d'attachement principale y compris pendant les vacances.

Au delà de 3-4 ans, la résidence alternée ne peut se penser selon les pédosychiatres à la condition qu'elle soit souhaitée par les deux parents et que l'enfant la supporte.

Les conditions matérielles de proximité des deux domiciles des parents et d'un rythme raisonnable de l'alternance est dans tous les cas impératif.

Toutefois, il est constaté que la perte répétée chaque semaine des personnes et des lieux peut avoir en elle même un effet traumatique sévère et durable chez l'enfant.
 
La résidence alternée semble mieux appréhendée par les enfants plus âgés et proche de l'adolescence.

En tout état de cause, seul l'intérêt supérieur de l'enfant et les conditions de l'alternance devront être pris en compte.